vendredi 9 mars 2018

run love...



Ce matin, un #runlove pas ordinaire. En fait, chaque fois est unique, alors j'emmagasine, j'entrepose ces souvenirs impérissables à ma vie...

Ce matin, même si je portais fièrement ma casquette et que j'avais l'oreille attentive, il y avait une trame de fond qui jouait en boucle dans ma tête. Comme une chanson remplie d'émotions, un cri du coeur, allez savoir...

La course, ce n'est pas facile. Ce n'est jamais facile. On veut se prouver à nous même que l'on peut. Que l'on veut. Que l'on est capable. Alors qu'en réalité, c'est tout autre.

Si on dit que sortir de sa zone de confort nous fait avancer alors qu'en est-il de ma progression? Dans ma vie, et aussi loin que je me souvienne, j'ai eu cette impression. Paralysant chacune de mes décisions. Chacun de mes actes. Être sur le point de briller comme une étoile et de m'éteindre avant de me rendre à destination. Me perdre en chemin. Voir et explorer d'autres avenues. Mais vivre intensément chaque moment. Comme si... c'était le dernier.

J'adore la vie. Mais peut-être pas la mienne. Plus celle qui nous entoure. Qui est vivante et immuable à la fois... Car que sommes nous vraiment, si ce n'est qu'un grain de sable sur cette immense terre? La durée de vie d'un humain est d'environs 60? 70? 80? 90 années?




Les arbres sont centenaires et même milléniaux (Ha!). Les montagnes et étendues d'eau encore plus.

La vie est éphémère même s'il en parait souvent autrement. Elle est renouvelée. Tiraillée. Rejetée. Dans un cycle incessant de beauté et d'agressivité. De calme et de furie. D'acceptation et de dépendances. D'interdépendances...

La vie nous fait aussi prendre certains chemins incertains. Non calculés. Dont la destination n'est que notre regard posé sur elle. Notre attitude. Notre propre interprétation de cette vie. Le verre, est-il à moitié plein ou à moitié vide? Je le vois majoritairement plein, mais, parfois, il m'arrive de juste le voir à moitié... comme il l'est en réalité, de par sa Nature véritable, sans qualificatifs, sans superlatifs...

Vous comprenez?



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