dimanche 19 novembre 2017

(sans titre)

Ça fait longtemps... trop longtemps. Et pourtant, il s'en est passé des choses depuis mon dernier «écran». Mais, comme je dit souvent, tout vient à point à qui sait attendre. Bon, me blesser ne faisait pas réellement partie de mon plan, mais à plutôt fait que je me suis retiré un temps. Des idées sont venues et ont passées. Des papiers ont étés préparés et gribouillés, mais aucune envie de les publier.

Un gros down. Une grosse déception. Mais aussi pleins de nouveaux projets plus intéressants les uns que les autres. On se demande souvent où l'on va avec nos entrainements, nos sacrifices et événements. On essaie de se convaincre. Parfois ça marche, d'autres fois ça casse. Mais voilà, il me fallait faire mon deuil. D'une saison qui avait bien commencé mais qui a finalement avorté. Blessé. Fatigué. Remisé. C'est la vie.

La course (en sentiers) à vraiment été un coup de foudre pour mon âme, et il faut ce qu'il faut pour la préserver quoi qu'il advienne.

Car ce n'est pas la course. Ce n'est pas que la course. Ce n'est pas non plus la distance. Que la distance. C'est plutôt l'étincelle qui s'illumine. Ce pépiement de liberté. Les battements réguliers de son intérieur. L'élan musculaire synchronisé. Le rythme du sentier, cet espace de sérénité. Avec ces pas désordonnés mais parfaitement calculés. Ces courbes ennivrantes et ces montées méritées. C'est se sentir en vie. C'est ressentir la vie. La Nature, c'est tout ça, et l'absence de tout le reste.

En l'espace d'un moment, tout est juste et clair, limpide et transparent. Voilà comment je me sens, lorsque je cours aux travers des cîmes et des rivières...

Je n'aime pas dire que je suis de retour, car en fait, mon désir à son égard n'a jamais cessé d'exister. On ne quitte jamais réellement ce que l'on désire du plus profond de son être. Même si rien n'est jamais gagné. Mais j'aime me laisser impreigner. Vous le savez. Être inspiré. Vibrer.

Je suis aller voir Josée de la MdlC. J'y ai toujours songé. Pour vous écouter. Pour m'engager. Vous questionner, vous conseiller. Solutionner.

Mais aussi pour voir ce qui vous pousse à continuer. À arrêter. Ou à vous obstiner. À persévérer. Et surtout ne pas oublier, ce qui vous fait rêver, de manière passionnée.

Et pour me rappeller, que c'est bien d'arrêter, de se reposer...

mardi 26 septembre 2017

Lorsque le plan A devient le B...



«Timing is everything»

Ce slogan était écrit sur une remorque ce week-end au Vermont 50, où ma présence était symbolique en tant que coureur... J'y ai passé des moments incroyables accompagné de ma fille où elle a su m'inspirer, comme les centaines d'autres gens se sont dépassés ce week-end là. Nous sommes tous animés par une cause, quelle qu'elle soit. La mienne est de bien montrer les aléas de la vie à ma fille qui du haut de ses 11 ans, comprends souvent bien plus rapidement l'essentiel de ce qui nous rebute souvent comme grande personne.

Mon plan A était de poursuivre mon entrainement pour courir le Vermont 50. 80 km de plaisir... Mais mon corps, lui, n'a pas voulu. Il y a 6 ou 7 semaines, je me suis royalement blessé. Mais il faut toujours que le plan B en fasse partie. J'éprouve énormément de gratitude envers la vie pour la chance qu'elle m'a donné de pouvoir me rendre où je suis présentement... Partout où je vais, l'inspiration y est. Les gens que je rencontre ont tous cette merveilleuse étincelle qui brille dans leurs yeux.



Ma fille, c'est mon étincelle préférée, car elle me montre et m'enseigne à ne pas me décourager en lui rappelant que ce qui nous semble difficile finira par le devenir un peu moins en pratiquant plus souvent. Elle me remémore sans cesse la patience, qualité que je me rappelle avoir grandement eu dans ma jeunesse et qui a mystérieusement tendance à s'étioler avec les années. Elle me force à me souvenir de ce que j'étais plus jeune et à faire abstraction des difficultés que j'ai pu rencontrer dans ma jeunesse. Les attentes, les essais, la peur de se tromper, et surtout (dans une moindre importance), les résultats. Elle a brillé lors de sa course de 1 mile, mais savez vous quoi? À mes yeux, elle brille tout le temps. 


«L'expérience pour être concluante doit avoir sa part de doute, sa pincée d'espoir, ses tasses de pratiques, sa teinte d'attitude et être bien mélangé de plaisir. Sans tous ces ingrédients, et bien la recette est gâtée.»


Ce week-end me rappèle que même si on a un pincement au coeur de n'avoir pu prendre le départ, cela ne changera pas le résultat de l'opération. Être sur la ligne de départ est effectivement un grand pas, mais réaliser qu'y être à un moment plus opportun de notre vie est à mon avis, une expérience plus gratifiante. Nous avons tous nos motivations faut croire, car après tout, il n'y a pas que le résultat qui compte, mais plutôt la prise de conscience générée par celle-ci.

Je ne sais pas si je réussirai un jour à courir 80km. 100km. Et même 160km. Et si en se dépassant on se dépassait justement? Est-ce si important? Probablement pas (pour vous). Après tout, je trouve que je m'en sors pas si mal... C'est mon coeur qui en décidera.















samedi 6 mai 2017

Do not go gentle into that good night...

«Everyone have a path to accomplish. Sometimes, it will be dark, surrounded by strange noises. However, when you take all these noises all together, you will hear something different. Either it's a squishing footstep, water singing from gravity, birds chirping at the rain falling or simply the sound your breathe create.

 All footsteps are not equal as well as you flow with the path . But in the end, despite the fact we use the same trail, you will see you can go different ways trough it. Embrace the night. It's world. And when you'll see the light again, it will be a whole different world.»

Extrait de «Dans ma tête hier soir» et grandement inspiré par le poême du film Interstellaire, Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas...




Hynme à la fierté



Depuis 11 années, j'ai la chance et le privilège de combiner ma vie à la tienne. De tes premiers pleurs de bébé jusqu'à tes demandes récentes, j'essaie de faire de mon mieux pour te guider du mieux que je peux. Tu as changé ma vie de bien des manières... Tu m'as appris à être à l'écoute, à chuchoter à ton oreille pour te rassurer. À faire preuve de conviction, à m'affirmer, à laisser-aller, à rire du ridicule et aussi à me battre contre ma propre personne.

Je t'ai appris qu'il fallait parfois que tu fasses les choses par toi-même. J'ai vu tes premiers pas dans la vie ainsi que la voie que tu te traces aujourd'hui. J'admire la passion dont tu fais preuve, même si souvent c'est difficile et qu'il faut y mettre les efforts. Ne te décourage JAMAIS. La persévérance est porteuse d'espoir et la fierté perdurera toujours.

Entre dans ce grand fracas qu'est la vie. Dérange son ordre. Fais ta place. Vie chaque seconde intensément car c'est la seule vraie façon de vivre ta vie. Oui quelquefois je te gronde et je fais parfois office de vieux grincheux. Teste mes limites car elles te permettrons à ton tour d'apprendre ce qu'est la vie et où sont les tiennes...

Tu mets du soleil dans ma vie. Une lueur d'espoir à chaque jour, même lorsque tu n'es pas là. Les goutelettes de pluie des jours sombres se transforment en milions de petits soleils qui m'accompagnent et me permettent d'avancer dans cette vie aléatoirement tumultueuse.

Ta simplicité est quelque chose que j'admire vraiment beaucoup. Elle me ramène à l'ordre lorsque les éléments semblent devenir trop compliqués. Et tu es une source d'inspiration intarrissable en bien des façons... 

❤️BONNE FÊTE GRANDE ÉLIANE!!❤️

Car tu es peut-être petite mais tu sais comment m'en faire voir de toutes les couleurs... 🌈🤗☀️

lundi 10 avril 2017

Voir la vie en PRISMACOLOR.

Si on m'avait dit qu'un jour je réaliserais tout ce que j'ai accompli à ce jour, il est probable que je ne vous aurais cru. Non par manque de confiance, mais bien parce que je crois que notre chemin de vie n'est pas tracé d'avance. Il s'écrit au fur de nos décisions. Se dessine par nos actions. 

Depuis l'âge de 12 ans, la vie m'a guidé comme elle a pu. Me donnant et me reprenant sans cesse, pour me montrer qu'il faut apprécier l'instant présent. Croire aux signes. Se laisser guider par les chiffres. La Vie a semé des Anges sur mon passage. À chaque silence. Chaque seconde. Chaque minute, chaque heure. Et chaque journée de sa naissance à son exctinction. La vie m'a forgé et m'a donné tous les outils néccéssaires pour réaliser l'apparition de ces différents moments présents, parfaits, et sans équivoque chargés d'émotions pures. Elle a mise certaines personnes sur ma route, pour me montrer et me faire comprendre ce qu'est la gratitude. Ces moments parfaits. Ces rencontres inoubliables. Me faire réaliser les êtres qui prennent et ceux qui redonnent. L'équilibre de la Vie. Cette belle et immuable dualité.

Si on m'avait dit que c'était ça la Vie, je ne vous aurait pas cru. Une série de taches indélibiles qui changent de teintes et qui s'estompent avec le temps. Voilà comment la plupart des gens percoivent la Vie. Mais voilà, comme l'être de profondeur que je suis, je ne m'en contente pas. Je la colorie. Jour après jour. Nuit après nuit. Seconde après seconde. D'expériences riches et chargées d'émotions qui sont pures. Le coup de crayon est parfois fin, parfois reposé, parfois énergique. D'une authenticité abberante, d'une simplicité évidente et d'une exploration totale. Je teinte les couleurs qui sont trop solides. J'assouplis les transitions trop profondes. Je mets du bleu dans les cieux qui sont gris, et du jaune-orangé partout pour atténuer le côté sombre lorqu'il le faut. Je laisse aussi passer la lumière, car je sais que dans chaque toile que je peins, il y a toujours un un astre qui brille. Mais ce que je préfère parmis toutes ces options, c'est me retrouver devant une toile blanche, et tout colorier en laissant parler mon coeur. On dit que le coeur défait ce que la tête mets tant de temps construire. Et que la tête ahinile ce que le coeur veut. Mais qu'en est-il lorsque ces deux organes résonnent à l'unison? 

Je crois en plusieurs choses, comme tous. Qu'il n'y a pas de coincidences. Que tout est relié, un peu comme quand on est attaché à une corde de rappel. On tire et on moue. On ne rencontre personne par hasard. Parfois on abrège, certaines fois on se lance. Quelquefois on s'y sent pris et trop souvent on ose pas. 

On a peur de se blesser et de ne pas se relever. Et si c'était tout le contraire?

En mon fort intérieur, j'avance, dans cette Vie pleine de surprises. Me laissant glisser à son fil. Me faisant mes propres idées. Laissant transpirer mes valeurs profondes. Parce que quand ça se ressens, c'est la chose à faire, non?

Oui, ma boite à crayons est aiguisée, mais pas trop, juste assez. Car trop aiguisé, un crayon peut se briser. C'est déjà arrivé. Et ça se reproduira peut-être... Qui sait? L'avenir est incertain. Impalpable car nous vivons dans le présent. Et je n'ai pas de crayon magique, si ce n'est que celui de ma pensée...


jeudi 23 mars 2017

Le temps d'un instant...

Je suis fébrile. Ça faisait un bout que je ne l'avais pas vue. J'étais nerveux aussi. J'ai eu toute la journée ce sourire en coin, cette excitation intérieure, cette euphorie de l'âme qui revenait sans cesse. J'allais enfin la retrouver. Pour partager. Prendre son pouls. La regarder. L'écouter aussi. Je me suis même perdu et y ai découvert de nouveaux chemins. Nous étions proches. On échangeait nos points de vue sur tout et sur rien. 

J'aime bien me perdre. Dans mes pensées, dans la vie en général. Mais ce soir, j'y ai découvert autre chose. Que cette relation est très riche en apprentissages. Que même lorsqu'on croit se connaitre, on se redécouvre... encore et encore. J'aime aussi me perdre sur les chemins de la vie, me laisser aller dans ce tumulte incessant, grondant, vers une destination encore inconnue. Non pas suivre le courant, mais l'apprécier et le chérir, où qu'il s'échoue. Et juste vivre, au lieu de survivre.

Le temps d'un instant, j'aurais voulu que tout s'arrête. Pour respirer. Regarder. Apprécier. Recommencer.

Le temps d'un instant, je me suis perdu tout en sachant où je me trouvais. Le temps d'un instant, que je ne voulais plus quitter. 


samedi 11 mars 2017

Réflexion (de coureur)


Aujourd'hui, j'ai eu du temps. Du temps pour réfléchir. À ma sortie en montagne d'hier. À ma relation particulière avec toi.

Ça y est. Je suis de retour dans tes sentiers. Là où tout a commencé un certain matin de janvier... Je dois avouer qu'elle m'a changé, cette montagne. Je crois qu'entre elle et moi, c'est une relation donnant-donnant. Parfois elle me fauche le pied et je la nargue en retour. Parfois elle se soumet car je lui fais les yeux doux...

D'autres fois elle me blesse. Je la boude. Mais j'en ai envie. Une sorte de dépendance... je crois. Malgré sa bipolarité, j'y suis attaché. Plus qu'avant mais bon, je l'ai toujours aimée. Mais pas de cette manière. Pas comme ça. Maintenant, je suis plus intime avec elle. Je la comprends. Elle me soulage. Ma foulée la change. La sculpe. La transforme...

Bientôt il faudra user de technique, car tu te découvriras, tel un mur de glace que tu laisseras tomber. Mise à nue, tu seras agressive, érodée et encore plus instable. Ta seule protection sera ton relief inégal qui sera parsemé d'embûches savamment placées. Mais je te connais bien pour t'avoir déjà fréquenté. Tes coups vicieux, tu peux te les garder. Tu m'as déjà éprouvé par le passé et je suis en paix.

Oui, notre relation n'as pas toujours été facile. J'ai peut-être manqué d'ouverture. Je ne te parle pas toujours à voix haute, mais tu sais me comprendre. Tu es et tu seras toujours une bonne confidente. Sans toi, je serais perdu même si quelque fois, j'ai hâte de te quitter. Je te respecte et vit les choix que tu m'impose. Oui, je sais, une partie de moi voudrait aller plus vite, mais je dois avouer que je tire un malin plaisir à te faire languir... 

Parfois tu me surprends en essayant de me faire glisser pour m'expédier je ne sais où, ou encore de me briser les orteils... mais tu devrais savoir que j'ai la tête dûre. Que je tiens à cette relation parce qu'en prenant exemple sur toi, je serai fort et immuable comme tes rochers et la terre qui la recouvre. Je m'aggriperai à toi comme ces racines entremêlées qui donnent vie à ces majestueux troncs qui s'élèvent pour aller chatouiller la grande immensité bleue.

Peu à peu, les millions de bourgeons que tu portes en toi éclateront, virevoleront au gré de ta fantaisie aléatoire. Tu joueras à cache-cache avec la lumière, que tu feras disparaitre à nouveau. Oui, ma vie serait bien morne sans toi. Tu m'en fais voir de toutes les couleurs... mais tu sais quoi? C'est ce qui te rends si belle...

Tu m'as mis en retard parce que je voulais en fréquenter une autre. Pour me gâter. Ça presque fonctionné. J'y ai presque cru... mais avec les espoirs que tu me fais vivre au moment présent, j'ai peine à croire que tu m'en veux autant.

Rien n'est plus sûr, rien n'est certain,
Sauf cette certitude, que ce constat soudain...






mardi 17 janvier 2017

Le blogue que je n'ai jamais écrit.



C'est reparti.

Je suis seul. Seul avec moi-même. Mon âme est emplie de solitude. Vous savez quoi? Ça me va et c'était choisi.

On dit qu'il est bon de se perdre. Se perdre corps et âme dans ce que l'on fait. Ça se nomme la passion. Se perdre lors d'une course qui rajoute du kilométrage, mais que l'on est bien heureux et soulagé lorsque l'on passe la ligne d'arrivée. Se perdre de vue, pour un instant comme des vieux amis qui se revoient et tout ce qui prends place est la célébration.

Je me suis perdu dans ma relation. Qu'importe la raison, mais mon coeur n'y était plus. Ma tête ne m'écoutais plus. Et je ne parlais plus. Et je ne ressentais plus. Ne partageait plus. Plus. PLU.

La vie est ainsi faite.Je respecte la PASSION. Je l'admire et l'embrasse. Cette passion qui nous donne des ailes au moment de prendre le départ et qui nous laisse planer sur son aire d'allée. Celle qui dévore et recrache. Celle qu'il faut dompter. Celle qu'il faut écouter. Vivre et ressentir. Intense. Et pétillante de vie.

Les chose sont. Et seront toujours. Il y a les jours sans, et les sans jours, où je suis coufus. Mais pourtant tout est clair: il est temps de vivre. La vie. De partager ces écrits, afin de mieux décortiquer... chaque rayon de soleil, qui réchauffe mon âme. Chaque coup de vent qui me laisse planer, et d'apprécier chaque foulée, le renouveau qui se laisse désirer...



D'écouter le silence, qui est plein de réponses, et de faire fît de la parole, qui donne parfois le mauvais ton. De poser des gestes sans conséquences, qui détonnent par leurs inactions.

Espoir. Reprendre sa place. Et se laisser flotter dans le ruisseau de la vie... Il faudra bientôt penser à rentrer, car mes foulées s'essouflent, comme le ruisseau qui se tarit. Qu'importe pour cette journée, car demain n'est pas encore écrit, et je pourrai encore m'évanouir de par ces foulées consenties...