lundi 10 avril 2017

Voir la vie en PRISMACOLOR.

Si on m'avait dit qu'un jour je réaliserais tout ce que j'ai accompli à ce jour, il est probable que je ne vous aurais cru. Non par manque de confiance, mais bien parce que je crois que notre chemin de vie n'est pas tracé d'avance. Il s'écrit au fur de nos décisions. Se dessine par nos actions. 

Depuis l'âge de 12 ans, la vie m'a guidé comme elle a pu. Me donnant et me reprenant sans cesse, pour me montrer qu'il faut apprécier l'instant présent. Croire aux signes. Se laisser guider par les chiffres. La Vie a semé des Anges sur mon passage. À chaque silence. Chaque seconde. Chaque minute, chaque heure. Et chaque journée de sa naissance à son exctinction. La vie m'a forgé et m'a donné tous les outils néccéssaires pour réaliser l'apparition de ces différents moments présents, parfaits, et sans équivoque chargés d'émotions pures. Elle a mise certaines personnes sur ma route, pour me montrer et me faire comprendre ce qu'est la gratitude. Ces moments parfaits. Ces rencontres inoubliables. Me faire réaliser les êtres qui prennent et ceux qui redonnent. L'équilibre de la Vie. Cette belle et immuable dualité.

Si on m'avait dit que c'était ça la Vie, je ne vous aurait pas cru. Une série de taches indélibiles qui changent de teintes et qui s'estompent avec le temps. Voilà comment la plupart des gens percoivent la Vie. Mais voilà, comme l'être de profondeur que je suis, je ne m'en contente pas. Je la colorie. Jour après jour. Nuit après nuit. Seconde après seconde. D'expériences riches et chargées d'émotions qui sont pures. Le coup de crayon est parfois fin, parfois reposé, parfois énergique. D'une authenticité abberante, d'une simplicité évidente et d'une exploration totale. Je teinte les couleurs qui sont trop solides. J'assouplis les transitions trop profondes. Je mets du bleu dans les cieux qui sont gris, et du jaune-orangé partout pour atténuer le côté sombre lorqu'il le faut. Je laisse aussi passer la lumière, car je sais que dans chaque toile que je peins, il y a toujours un un astre qui brille. Mais ce que je préfère parmis toutes ces options, c'est me retrouver devant une toile blanche, et tout colorier en laissant parler mon coeur. On dit que le coeur défait ce que la tête mets tant de temps construire. Et que la tête ahinile ce que le coeur veut. Mais qu'en est-il lorsque ces deux organes résonnent à l'unison? 

Je crois en plusieurs choses, comme tous. Qu'il n'y a pas de coincidences. Que tout est relié, un peu comme quand on est attaché à une corde de rappel. On tire et on moue. On ne rencontre personne par hasard. Parfois on abrège, certaines fois on se lance. Quelquefois on s'y sent pris et trop souvent on ose pas. 

On a peur de se blesser et de ne pas se relever. Et si c'était tout le contraire?

En mon fort intérieur, j'avance, dans cette Vie pleine de surprises. Me laissant glisser à son fil. Me faisant mes propres idées. Laissant transpirer mes valeurs profondes. Parce que quand ça se ressens, c'est la chose à faire, non?

Oui, ma boite à crayons est aiguisée, mais pas trop, juste assez. Car trop aiguisé, un crayon peut se briser. C'est déjà arrivé. Et ça se reproduira peut-être... Qui sait? L'avenir est incertain. Impalpable car nous vivons dans le présent. Et je n'ai pas de crayon magique, si ce n'est que celui de ma pensée...