lundi 29 janvier 2018

Remise à zéro.



Et si c'était le dernier jour de ma vie?

Aurais-je des regrets?

Non.

J'ai foulé les pas de gens tellements inspirants... Samedi dernier, ce fut Josée Prévost. Je partageais son rythme tant bien que mal, je marchais lorsqu'elle le faisait, trottinais à son gré et je «vivais» dans ses pas. Je me disais que je vivais à son rythme. Et elle, suivait Pierre et Karine, qui interchangeaient eux-mêmes leurs pas. Oui, je porte de l'attention à ces choses qui paraissent futiles... Au final, tout est rempli d'émotions, de relachement, de joie, de rage ou de légèreté mais toujours décidé. Frisson excitant, passion se consumant.

Tout ceci, c'est comme la vie. On s'impreigne d'une énergie qui nous ressemble, qui nous fait vibrer et où l'on se sent bien. Vous savez, je crois au timing de la vie. Aux occasions ratées. Au karma. Aux bonnes actions. Mais je suis aussi humain. J'ai mes passes de phases de solitude. Je l'ai toujours dit, je suis sauvage, dans mon assemblage. Dans ma forteresse. Mais cette émotion de partager m'anime énormément.


Ce qui me faisait si peur me subjugue dans sa simplicité. Vous savez quoi, je réalise que j'ai toujours aimé ça...




Oui, je marchais dans ces pas, partageant les mêmes foulées et essayais de calquer son rythme. Mais lorsque j'écoute le vent hivernal et les arbres craquer, je me sens dans mon élément... et je suis seul à les entendre comme je les entends. Je suis aussi seul à ressentir mes muscles qui brûlent à chaque montée. À gérer mon appui au sol dans cette neige folle balayée par le vent. Seul à voir les rayons du soleil foudroyant la neige au travers des arbres, m'emplissant de cette frénésie implacable de vouloir avancer pour découvrir ce qui se cache plus haut.

Et l'on a beau ne pas être seul, mais chaque respiration remplace la parole. Chaque inspiration énergique traduit le moindre souffle... Est empreinte d'une émotion, d'un focus, de détermination, de souffrance. Chaque expiration comme une libération, où s'insufflera une énergie nouvelle. C'est peut-être juste moi que ça interpelle?

Je suis seul au final, mais pas vraiment en réalité...

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