Un gros down. Une grosse déception. Mais aussi pleins de nouveaux projets plus intéressants les uns que les autres. On se demande souvent où l'on va avec nos entrainements, nos sacrifices et événements. On essaie de se convaincre. Parfois ça marche, d'autres fois ça casse. Mais voilà, il me fallait faire mon deuil. D'une saison qui avait bien commencé mais qui a finalement avorté. Blessé. Fatigué. Remisé. C'est la vie.
La course (en sentiers) à vraiment été un coup de foudre pour mon âme, et il faut ce qu'il faut pour la préserver quoi qu'il advienne.
Car ce n'est pas la course. Ce n'est pas que la course. Ce n'est pas non plus la distance. Que la distance. C'est plutôt l'étincelle qui s'illumine. Ce pépiement de liberté. Les battements réguliers de son intérieur. L'élan musculaire synchronisé. Le rythme du sentier, cet espace de sérénité. Avec ces pas désordonnés mais parfaitement calculés. Ces courbes ennivrantes et ces montées méritées. C'est se sentir en vie. C'est ressentir la vie. La Nature, c'est tout ça, et l'absence de tout le reste.
En l'espace d'un moment, tout est juste et clair, limpide et transparent. Voilà comment je me sens, lorsque je cours aux travers des cîmes et des rivières...
Je n'aime pas dire que je suis de retour, car en fait, mon désir à son égard n'a jamais cessé d'exister. On ne quitte jamais réellement ce que l'on désire du plus profond de son être. Même si rien n'est jamais gagné. Mais j'aime me laisser impreigner. Vous le savez. Être inspiré. Vibrer.
Je suis aller voir Josée de la MdlC. J'y ai toujours songé. Pour vous écouter. Pour m'engager. Vous questionner, vous conseiller. Solutionner.
Mais aussi pour voir ce qui vous pousse à continuer. À arrêter. Ou à vous obstiner. À persévérer. Et surtout ne pas oublier, ce qui vous fait rêver, de manière passionnée.
Et pour me rappeller, que c'est bien d'arrêter, de se reposer...
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