jeudi 22 mars 2018

Toi... (bis)

Avancer. Évoluer. Faire son chemin. Défricher son sentier. Abattre des kilomètres. Ou avancer à pas de tortue. Ramper. Faire du sur-place. S'arrêter. Et repartir.

La nature humaine me touche profondément. La profondeur du jugement aussi. Je réfléchissais à cet amalgame il n'y a pas si longtemps (en fait il y a un an) et je me demandais le pourquoi du comment.

Les gens sont ce qu'ils sont. Comme dans une symphonie, ils retentissent dans nos vies tels des notes improvisées créant une mélodie harmonieuse. Certes, les notes ne nous plaisent pas toujours. L'intonation nous surprends parfois, nous faisant vivre un chaos organisé, mais improbable à la fois. Parfois, cela nous surprends. Et même quelquefois, nous y prenons goût.

Mais sur cette partition, il nous arrive aussi de trouver la sérénité avec certaines notes. D'être en harmonie avec soi-même. De se redécouvrir. De déterrer quelque chose d'enfoui, d'oublié. De connecter, avec la réalité. Sa réalité.

Ces Âmes qui nous touchent. Du plus profond de notre être. Elles s'additionnent pour se multiplier et se divisent pour se soustraire.
L'équation de la vie. Cette équation percutante... Puis il y a toi.

Toi.
Toi qui avouons le, a changé ma vie.
Toi...
Toi, dont la seule pensée ennivre ma vie.

Tempête mordante. Rafraichissante.

L'effet.
L'effet que tu me fais.
Cette sérénité, qui me donne tant de palpitations.

Pourquoi?

Pourquoi le coeur me fais trois tours lorsque je te vois?
Pourquoi mon coeur s'emballe quand j'ai une pensée pour toi?

Toi qui pars et qui s'en va,
Pour revenir avec un regard différent à chaque fois. Sur le sentier de la vie, celui que tu as choisi.

Mon coeur s'entortille… c'est alors j'ai su. Comme une fleur que l'on admire, je crois que tu es belle dans un champ, à t'élever vers le ciel, plutôt que coupée et fanée.

J'ai eu beau chercher, mais je n'ai point trouvé.
Trouvé de raison, pour autant de passion...
Et si justement, cette absence de raisons,
Était la solution?

Ces conversations, qui sont pleines de passions.
Cette passion, que l'on savoure et déguste, et qui goûte si bon...
Ce sentiment si léger, qui nous permets de rêver…
De rêver à cette liberté, qui se doit d'être inattachée...

L'amour.

Celui qui nous donne des papillons,
qui nous réchauffe le bedon.
Où on avance à tâtons,
Tout en foulant le gazon...

Et puis, il y a l'espoir. L'espoir de te voir. L'espoir de revoir. De croiser ton regard.
Ce regard scintillant.
Ce regard étoilé. Plein de constellations inhabitées...
Et ce sourire si invitant. Si tentant…
Toi...

À Toi qui voit la beauté, comme elle l'est en réalité... Comme une magnifique fleur que l'on ne se lasse de regarder..

As-tu déjà fait la rencontre de quelqu'un de ce genre?

Mais je ne veux rien briser... alors je me suis tu. Me suis rétracté. Je ne parle que d'un simple baiser qui aurait pu tout changer… Tu par peur d'être rejeté. Tu par peur de tout faire foirer. Tu afin d'avoir des comptes à régler. Tu par peur du compliqué. Tu par peur de posséder. Tu par peur d'aimer. Tu juste de me laisser aller...

Sentir que tu pourrais tout lui dire, lui montrer ta sensibilité, te découvrir, en laisser tomber une pelure...Comme cette corde touchée dans mon petit coeur éprouvé.
Qu'importe les j'imagine.
Qu'importe les avoir su.
Qu'importe les qu'importe...

Souvenir gravé, estampillé, telle une foulée décidée. Je me demande pourquoi. Pourquoi les choses sont ainsi. Pourquoi dans cette vie. Mais qu'est-ce qu'elle vit?

Et pourquoi cette chère vie l'a placée sur mon sentier.

En fait...
L'effet quelle me fait,
C'est bien parce qu'elle me plait…





vendredi 9 mars 2018

run love...



Ce matin, un #runlove pas ordinaire. En fait, chaque fois est unique, alors j'emmagasine, j'entrepose ces souvenirs impérissables à ma vie...

Ce matin, même si je portais fièrement ma casquette et que j'avais l'oreille attentive, il y avait une trame de fond qui jouait en boucle dans ma tête. Comme une chanson remplie d'émotions, un cri du coeur, allez savoir...

La course, ce n'est pas facile. Ce n'est jamais facile. On veut se prouver à nous même que l'on peut. Que l'on veut. Que l'on est capable. Alors qu'en réalité, c'est tout autre.

Si on dit que sortir de sa zone de confort nous fait avancer alors qu'en est-il de ma progression? Dans ma vie, et aussi loin que je me souvienne, j'ai eu cette impression. Paralysant chacune de mes décisions. Chacun de mes actes. Être sur le point de briller comme une étoile et de m'éteindre avant de me rendre à destination. Me perdre en chemin. Voir et explorer d'autres avenues. Mais vivre intensément chaque moment. Comme si... c'était le dernier.

J'adore la vie. Mais peut-être pas la mienne. Plus celle qui nous entoure. Qui est vivante et immuable à la fois... Car que sommes nous vraiment, si ce n'est qu'un grain de sable sur cette immense terre? La durée de vie d'un humain est d'environs 60? 70? 80? 90 années?




Les arbres sont centenaires et même milléniaux (Ha!). Les montagnes et étendues d'eau encore plus.

La vie est éphémère même s'il en parait souvent autrement. Elle est renouvelée. Tiraillée. Rejetée. Dans un cycle incessant de beauté et d'agressivité. De calme et de furie. D'acceptation et de dépendances. D'interdépendances...

La vie nous fait aussi prendre certains chemins incertains. Non calculés. Dont la destination n'est que notre regard posé sur elle. Notre attitude. Notre propre interprétation de cette vie. Le verre, est-il à moitié plein ou à moitié vide? Je le vois majoritairement plein, mais, parfois, il m'arrive de juste le voir à moitié... comme il l'est en réalité, de par sa Nature véritable, sans qualificatifs, sans superlatifs...

Vous comprenez?